79 % du total des précipitations terrestres tombent sur les océans, 2 % sur les lacs et 19 % seulement sur les terres émergées.
2 200 km3 (2 %) s’infiltrent dans nos nappes souterraines.79 %
du total des précipitations terrestres tombent sur les océans, 2 % sur
les lacs et 19 % seulement sur les terres émergées.2 200 km3 (2 %)
s’infiltrent dans nos nappes souterraines.
Globalement,
les deux tiers des précipitations environ retournent dans l’atmosphère.
D’un point de vue régional, l’Amérique latine est la plus riche en eau,
avec environ un tiers des ruissellements mondiaux.
L’Asie vient
ensuite, avec un quart des ruissellements, suivie par les pays de l’OCDE
(20 %), l’Afrique subsaharienne et l’ex-Union soviétique, chacune avec
10 %. Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont les moins bien lotis
(1 % seulement des ruissellements mondiaux.
En volume utilisé, les
dix principaux pays consommateurs d’eau sont l’Inde, la Chine, les
États-Unis, le Pakistan, le Japon, la Thaïlande, l’Indonésie, le
Bangladesh, le Mexique et la Fédération de Russie.La consommation nationale s’échelonne de 646 km3/an en Inde à moins de 30 km3/an au Cap-Vertou en République centrafricaine.
Le 99 % des 4 000 km3/an prélevés pour l’irrigation, les besoins domestiques, l’industrie et l’énergie proviennent de sources renouvelables, qu’elles soient superficielles ou souterraines. Le
reste (1 %) provient d’aquifères fossiles non renouvelables, situés
pour l’essentiel dans trois pays : l’Arabie saoudite, la Libye et
l’Algérie.
Les eauxsouterraines représentent déjà 20 % du total des prélèvements, qui augmentent rapidement, surtout dans les zones arides. Les ponctions dans les nappes phréatiques ont été multipliées par 5 au XXe siècle.
Les usages industriels et domestiques ne représentent respectivement que 20 % et 10 % seulement de la consommation totale d’eau.
Les surfaces irriguées ont doublé et les prélèvements d’eau ont triplé depuis 50 ans.
Si l’agriculture n’améliore pas sa façon d’utiliser l’eau, la demande mondiale pour ce secteur passera, selon toute probabilité, de 70 à 90 % de la consommation totale
La
question à se poser n’est pas « combien d’eau buvons-nous ? » (une
moyenne de 2 à 5 litres par jour dans les pays développés), mais plutôt «
combien d’eau buvons-nous ? » (3 000 litres par jour dans les pays
riches, selon une estimation).
Il
faut en effet 800 à 4 000 litres d’eau pour produire un kilo de blé et 2
000 à 16 000 litres d’eau pour produire la même quantité de viande de
boeuf.
En 2002, la Suède a consommé 76 kg de viande par personne et les États-Unis 125 kgOn
estime que le consommateur chinois, qui mangeait 20 kg de viande en
1985, dévorera plus de 50 kg en 2009. La demande de céréales va
augmenter en conséquence. Or il faut 1 000
litres d’eau pour produire 1 kg de céréales. Cela signifie qu’il faudra
390 km3 d’eau supplémentaires pour couvrir ces nouveaux besoins.
En
matière de boisson, nous avons l'embarras du choix mais les options
véritablement saines ne sont pas légions, n'en déplaise au matraquage
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